Octobre 2014.
Les troupes de l’Union Africaine en Somalie (Amisom), reprennent le port stratégique de Baraawe aux islamistes Shabbaab. Les anciens maîtres du pays n’ont pas combattu longtemps : depuis 2011, la force de l’Amisom les a contraint au repli, et à la guérilla terroriste.
La prise de Baraawe devrait être un nouveau symbole fort pour les somaliens qui aspirent à reconstruire une nation détruite par plus de 20 années de guerre. Mais en réalité, même dans la capitale Mogadiscio, l’équilibre est précaire. L’ennemi est invisible, mais sa présence se fait toujours bien ressentir, lorsque les convois de l’ONU, les hôtels, le parlement ou la base de l’Amisom sont les cibles régulières d’attaques suicides…
Quelques mois après la victoire de Baraawe, Dans une ville sous pression permanente, même les distributions de nourriture du Programme Alimentaire Mondial (PAM) sont toujours sous haute tension…
Part 1: Mogadishu, Somalia
October 2014.
The troops of the African Union in Somalia (Amisom) celebrate their victory against the Al-Shabbaab islamists fighters, whom they took back the strategic port of Baraawe. The former masters of the country didn’t fight a long time : since 2011, the Amisom force constrained them to fallback, and to turn their strategy in terrorist guerilla.
The taking of Baraawe should have been a strong signal for somalian people who expect to rebuild a nation ruined by more than 20 years of war. But in reality, even in the capital city Mogadishu, the balance in uncertain. The ennemi is invisible, but its presence makes itself felt, when the UN convoys, the hotels, the parliament or the Amisom military base are the regular targets of suicide attacks…
In a city under permanent pressure, even the food distribution of the World Food Program (WFP) are potentially explosive.